L'italien en B/L ? 

Pour connaître les lycées qui proposent cette formation en italien, c'est sur la page "Où trouver de l'italien ?".

La filière 

Les classes préparatoires B/L conjuguent rigueur de l’étude des matières humanistes (lettres, philosophie, histoire, langues, économie et sociologie) et approche scientifique (comme en témoigne le nombre d’heures hebdomadaires de mathématiques). L’objectif de cette filière est de former des spécialistes du monde contemporain, capables d’en comprendre les enjeux et d’en analyser les données. Les enseignements sont destinés à la préparation aux concours des Écoles Normales Supérieures (ENS) de Paris (rue d’Ulm), de Lyon (ENS LSH – même si les places disponibles ne sont pas nombreuses) et de Saclay, mais aussi des écoles de commerce.

Quels contenus?

Le seul prérequis pour l’italien en prépa est d’avoir déjà commencé l’étude de cette langue dans le cycle d’études secondaires comme LVA, LVB ou LVC car il n’est malheureusement pas possible de proposer des cours pour débutants en prépa. On attend de l'étudiant arrivant en CPGE le niveau B1 qu'il a naturellement acquis au lycée. Etudier une langue en CPGE signifie donc revoir les fondamentaux de grammaire et de lexique bien évidemment, mais aussi approfondir de manière systématique vos compétences en expression et en compréhension afin de vous permettre d'échanger de manière fluide et naturelle avec un interlocuteur italophone pour atteindre le niveau C1.

Dans le cadre de l’enseignement de l’italien en filière B/L, l’objectif principal est de fournir aux étudiants les outils pour avoir une bonne compréhension des principales questions sociales, politiques et économiques qui caractérisent l’Italie contemporaine. À cet effet, un rôle important est joué par la civilisation, abordée le plus souvent par la lecture de textes authentiques. En même temps, la lecture et le commentaire d’articles de presse complètent la formation en donnant un éclairage sur la société italienne de nos jours. 

Les concours de l’ENS en filière B/L prévoient des épreuves dans une seule langue étrangère. Pour l’ENS Ulm (et Lyon), il s’agit de l’analyse et du commentaire d’un corpus de documents (presse, extraits littéraires, documents iconographiques) concernant des faits de société : le candidat doit montrer sa capacité à lier entre eux les documents, mais aussi à étoffer ses propos grâce à ses connaissances personnelles (le thème qui guide le choix des sujets du dossier est l’« histoire de la pensée aux XIXème, XXème et XXIème siècles »). Dans le cas de l’ENS Saclay, l’épreuve en question est une version et un essai en 200 mots. Ces deux épreuves concernent la LVA. En effet, la LVB en filière B/L est destinée essentiellement à la préparation les épreuves des écoles de commerce (et également, bien entendu, à l'approfondissement de sa culture personnelle). Pour les écoles de commerce, voir la page consacrée à la filière ECG.

Les cours seront un lieu d'entrainement privilégié même si l'essentiel ne consistera pas à "bachoter" stérilement des épreuves de concours : l'objectif de votre enseignant sera non seulement de vous permettre de maîtriser les méthodologies des épreuves et d'utiliser toutes les connaissances que vous aurez accumulées pendant ces deux années pour donner le meilleur de vous-même, mais aussi de prendre plaisir à pratiquer cette langue et à fréquenter cette culture ! 

Vous pouvez aller sur la page "tableau des épreuves" pour voir une présentation générale 

des épreuves aux différents concours.

Quels horaires ?

Les étudiants choisissant l’italien comme LVA auront jusqu’à 6h de cours hebdomadaires qui leur permettront d’approfondir leurs lectures sur la civilisation italienne et la traduction. Quant à la LVB, elle est facultative en BL, bien que conseillée. Elle devient indispensable au cas où l’étudiant choisirait de passer les écoles de commerce, où deux langues sont demandées. Les étudiants de LVB ont 2h hebdomadaires de cours.

LVA ou LVB ?

Le choix de garder une LVB en filière B/L est particulièrement judicieux car il permet d’appréhender des notions qui peuvent se révéler utiles même dans un contexte interdisciplinaire. Quant au choix LVA, il doit être dicté par le choix de la langue vers laquelle on ressent le plus d’intérêt et d’affinité : le candidat devra en effet lire des textes complexes et étudier en profondeur la culture et la culture du pays concerné. Choisir l’italien comme LVA peut se révéler une bonne stratégie, dans la mesure où les classes peuvent être moins chargées et que cela permet un suivi presque individualisé de la part de l’enseignant.

Des informations supplémentaires ?

Si vous souhaitez entrer en contact avec un enseignant de CPGE en particulier, écrivez à l'établissement en question ou envoyez-nous un mail que nous lui transférerons (info@italien-en-prepa.fr)